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8 septembre 2012

Je suis retournée à Penthièvre l'autre jour

   Vite fait, de passage. C'était vide, désert,... Ca m'a saisie au coeur de penser qu'il y a quelques temps, on descendait tous ensemble à la plage, on rigolait, on faisait jeu de société sur jeu de société. J'en avais les larmes aux yeux.

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   Chaque fin d'été, c'est la même chose. Il faut se dire aurevoir et repartir chacun de son côté. Ce n'est même pas une question de fin de vacances-rentrée. C'est bien plus. L'été à Penthièvre, lorsqu'on se retrouve tous ensemble, c'est sans doute bête à dire, mais c'est comme si tout autour de nous n'avait plus d'importance. On entre dans une bulle. Dans notre bulle. Le temps paraît suspendu et on enchaîne les baignades, les jeux, les soirées, les sorties,... On partage un moment à part dans l'année.

   Alors oui, à chaque fois que les quelques semaines touchent à leur fin, il faut se préparer. On anticipe le jour du départ. Et quand celui-ci arrive, on s'embrasse, une accolade, ponctuée par un "à l'année prochaine" ou un "aux prochaines vacances peut-être". Et la voiture part, les yeux s'embuent, le coeur chavire un peu, plus ou moins. On agite la main - on court derrière la voiture pour les plus téméraires ^^. On va parfois au feu parce que là, la voiture est bloquée un petit moment et on a le temps de se dire une énième fois à bientôt.

   Chaque année, c'est un moment difficile. Il me faut au moins une semaine pour "m'en remettre", pour faire le deuil de Penthièvre. Pourtant, cette année, ça fait bien plus d'une semaine que c'est terminé. Et la tristesse ne passe pas, je ne sais pas pourquoi. Enfin ce n'est pas totalement vrai, je pense savoir pourquoi - mais cela restera secret dans ma tête. Et c'est d'autant plus difficile de se dire que c'est fini. Que ça recommencera sûrement, mais qu'il faut attendre pour cela.

 

 

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